Jaipur est à 180 kms de Bharatpur. 4 heures de bus. On peut dormir sans rien louper du paysage qui, comme souvent, n’a pas d’intérêt, plat et monotone. Super promotion sur Booking, le Vijay Niwas au quart de son prix habituel. Grande chambre lumineuse à l’étage (ascenseur), salle de bains correcte.

Mauvaise nouvelle ce soir, ma hernie (inguinale) qui ne me posait aucun problème jusque-là, se rappelle à l’ordre ce soir ! Ce voyage va-t-il arriver à son terme ? Wait and see…

Jaipur est la capitale du Rajasthan. Ville devenue tentaculaire de près de 7 millions d’habitants. Ça se sent, ce n’est pas de tout repos, et les zones de calme sont bienvenues. Comme ce grand jardin en contrebas de mon hôtel, adjacent à l’hôtel d’en face, avec restaurant, le Chitra Café. J’y vais prendre mon petit déjeuner (300 rps le buffet), lire, écrire et travailler mes photos. La clientèle est  multinationale, plutôt british, c’est drôle. C’est en fait une clientèle business, essentiellement féminine et assez âgée (on se croirait dans une annexe de l’hôpital gériatrique), venue se fournir en tissus, bijoux, voire faire confectionner. Elles ont dû commencer le business du temps où elles étaient babacool ! C’est le job de Fabienne (Montpellier), Mathilde (Lille) et Camille (Arcachon) que j’avais rencontrées à Delhi. Je les retrouve au petit déj ou dans la journée. Elles viennent ici une ou deux fois par an. Pour la première fois, je ne ressens pas le froid à la tombée du jour et la nuit, et la température monte aussi le jour. Il va faire bientôt trop chaud ! C’est paraît-il un peu trop tôt, même ici c’est déréglé. La Terre ne tourne plus rond, au secours ! Un métro récent emmène en quelques minutes de grand calme (et propreté) vers la vieille ville et les sites importants de la ville. Ça c’est vraiment bien ! Jaipur est la ville rose, comme plusieurs autres villes du Rajasthan sont au choix bleue, blanche ou jaune. Cela remonte au 19ème siècle quand, à l’occasion de la visite du prince de Galles (le futur roi Edouard VII), le maharajah a fait repeindre toute la cité en rose, symbole d’hospitalité. Ne vous croyez pas au pays d’Hello Kitty, ce rose est plutôt corail virant vers le orange, pas très lumineux, souvent sale. Mais ça donne une certaine homogénéité. Bienvenue au pays du chaos.

Parmi les attractions du jour, le Hawa Mahal (Palais des Vents), emblème de la ville, presqu’aussi connu que le Taj Mahal. Vous l’avez compris, mahal veut dire palais. Aux abords, les rabatteurs sont légion et l’un d’entre eux, ayant vu que j’étais un jeune photographe en devenir, me convainc de monter sur la terrasse en rooftop. Et voir sa boutique aussi… Le Palais des vents n’est en fait qu’une façade (c’est déroutant pour ceux qui ne savaient pas). Les épouses du maharajah pouvaient ainsi voir ce qui se passait dans la rue sans être vues elles-mêmes. Nul doute que ce qui s’y passe aujourd’hui, dans la rue, avec le vacarme incessant de la circulation, les surprendraient. On peut quand même se balader derrière dans le quartier des femmes pas loin du palais. Il existe un billet d’entrée combiné (1.000 rps) avec d’autres sites (le fort d’Amber, l’Albert hall museum, le Jantar matar…), j’en profite au maximum aujourd’hui. L’entrée du City palace est à part (700 rps). Si vous aimez les guides, ce lieu est pour vous. Ils viennent à vous, vous disent bonjour, comment ça va, essayent de deviner votre nationalité (pour les français ils disent « Oulala » ou « Zinedine Zidane » !), proposent de vous guider, vous disent éventuellement qu’ils sont étudiants s’ils ont un look plausible, exhibent une vieille carte plastifiée « officielle » avec une photo qui ressemble vaguement mais qu’on ne regarde de toute façon pas, proposent autre chose si ça n’accroche pas, insistent, insistent encore et finalement vous laissent dans les mains du guide potentiel suivant. Moi, pour tout vous dire, les guides, j’aime pas tellement. C’est la raison pour laquelle je n’ai rien compris aux instruments astronomiques de plein air du Jantar matar voisin. C’était dans le billet combiné, ouf !

Le City palace voisin ne m’excite pas plus que ça, bien que tous les guides (papier) l’encensent. La famille du maharajah y vit encore, dans une partie réservée qui ne se visite pas. C’est dommage, ils ont sûrement une jolie salle de bains dont j’aurais pu m’inspirer pour refaire la mienne, et une petite pièce dévolue à la télévision. C’est l’ancêtre du maharajah actuel, Jai Singh (d’où Jaipur – vous avez compris, « pur » veut dire ville) qui a transféré sa capitale d’Amber à ce lieu, créant une ville de toutes pièces, en blocs perpendiculaires carrés. Mais ne vous y trompez pas, ce n’est pas New York. Ça reste indien, populeux, trépidant, sale et poussiéreux. Heureusement qu’il y a ce rose… Chaque bazar a son activité. Ce soir un gamin me demande de l’argent. Je ne donne jamais aux enfants qui demandent, pas plus à celui-ci qu’aux autres. Je lui dis non. Il s’éloigne et me répond « fuck you ». Ok boy, bonne chance dans tes études… Si vous cherchez des bijoux et des pierres précieuses, vous êtes au bon endroit. Plein de gens complètement désintéressés se proposent pour vous satisfaire. Pour le plaisir des yeux…

Et je descends à l’Albert Hall Museum. Ce musée a été créé au 19ème siècle pour concurrencer l’Albert Hall Museum de Londres. Il n’en arrive pas à la cheville évidemment, mais, outre son architecture de petit palais très harmonieuse, la visite est vraiment agréable. Tout est parfaitement présenté. Il y a même une section Egypte ancienne et des petites figurines en terre cuite représentant les positions du yoga. Très drôle. Je finis la journée au restaurant Dasaprakash qui est un peu plus guindé que mes habituels points de chute : nickel propre, 4 serveurs affables pour l’utilité d’un, prix un tantinet, voire un chouya, plus cher. Je me régale d’un dosa de pomme de terre et fromage et ses chutneys qui arrachent la gueule et brûlent les lèvres. Les dosas sont des crêpes fines de farine de riz, fourrées, parfois craquantes.

A 10 kms de Jaipur se trouve l’ancienne capitale du coin, Amber et son fort, l’un des plus imposants du Rajasthan. Sublime. Y aller le matin pour la belle lumière. Tuktuk aller 150 rps (pas plus hein). Tuktuk retour même prix. Inutile de prendre un tuktuk qui attend sur place car il faut bien y passer trois heures. Le fort d’Amber (ne cherchez pas la Fourme) était idéalement placé à l’entrée de la vallée et abritait la cour. Il est immense. Un autre fort, le Jaigarh fort, surplombant le premier, était chargé de le protéger. Plus haut c’est le ciel, donc la protection des dieux. Pour monter au fort d’Amber, 3 solutions (et routes différentes) : des jeeps (ça pollue), à dos d’éléphant (sans doute les seuls du Rajasthan) et à pied. Ça se fait très bien à pied. Se retrouver là-haut, malgré la foule, indienne essentiellement, confère une sorte de nostalgie, pas mal de mystères d’époques bien révolues… Je descends par l’arrière, c’est tranquille, et j’atteins le village d’Amber à la rencontre de la population travailleuse et commerçante bourdonnante à l’ombre du joyau patrimonial. Au retour, le tuktuk accepte de m’arrêter au Jal Mahal, très joli palais (mahal !) carré planté au milieu d’un lac. C’est je crois devenu un hôtel de luxe aujourd’hui. Très photogénique.

La hernie a l’air de se calmer, alors je continue. La région du Shekhawati, à l’ouest de Jaipur, 4 heures de bus pour Mandawa qui en est un des villages les plus connus. Le Shekhawati, un peu oublié des touristes qui ont tant de choses à voir au Rajasthan, est réputé pour ses villages où subsistent en plus ou moins bon état des havelis extraordinaires aux murs recouverts de fresques. La région était située sur une route de la soie (pas celle de Monsieur Xi Ji Ping Pong tralala) menant notamment aux ports du Gujarat. Les marchands du coin, devenus riches de leurs louches transactions, envoyaient leur argent pour bâtir ces havelis (grandes maisons) et montrer leur puissance. Et c’était à celui qui avait la plus grosse, on ne refait pas les mâles. Le résultat est somptueux et je prends une vraie claque. Cela faisait un petit moment que ça ne m’était pas arrivé, la surprise sans doute.

J’y vais donc en bus, accompagné de Krishna qui me poursuit depuis plusieurs jours. Nous nous mettons d’accord pour trois jours dans les parages, il me sert de guide, on fait ça en bus, on parle de tout, on rigole, et je lui donne 2.500 rps (à peine 30 €).

Krishna a 24 ans, pas encore marié, a une copine à Delhi avec laquelle il tchatche sans espoir puisque 1- c’est ses parents qui choisiront une épouse pour lui et 2- parce qu’elle a trois ans de plus que lui et que ça ajoute aux difficultés réglementaires des mariages possibles en Inde ! Il me montre sa photo. Bon, elle ne postulera pas pour Miss Inde. Aujourd’hui c’est Rose Day, une sorte de Saint Valentin. Il me montre le message qu’il lui a envoyé en anglais puisqu’ils n’ont pas la même langue. Le style est romantico-gnangnan et il ne reçoit pas de réponse. Le père de Krishna n’est évidemment pas au courant de cette relation. Krishna se ferait répudier de la famille, roué de coups en place publique et même assassiner si ça se savait. Krishna et Machinette se sont rencontrés à un mariage et se sont revus une fois je crois. Mais attention, pas de bisou. Car on sait bien que les bisous ça fait des enfants et oulalaaaa. Il est étonnant qu’à 27 ans la fille ne soit pas déjà mariée, alors que le mariage est la chose dont on se préoccupe à peine est-on né. A 27 ans, elle est donc encore vierge. Krishna sans doute aussi. Il faudra que je lui demande. Alala toutes ces contraintes me laissent pantois…

Krishna mène sa petite barque de guide tranquille, il se fait connaître sur facebooke et par le bouche-à-oreille. Il parle marwani (sa langue maternelle), l’hindi, l’anglais, le français, l’italien et un peu l’espagnol. Pour les trois dernières langues, son apprentissage s’est fait tout seul et au contact des touristes qu’il trimballe. Il me certifie qu’il a commencé à apprendre le français il y a trois ans. Ce garçon est doué, il connaît un nombre incalculable de mots et d’expressions et on arrive à tenir de vraies conversations même si parfois on bifurque vers l’anglais. Je l’ai entendu au téléphone parler en italien… incredibile… Il me dit qu’avec les italiens et les espagnols, il faut garder ses distances, à cause de la gestuelle, avec les allemands il faut se boucher les oreilles car les allemands parlent fort et qu’avec les français il faut ouvrir son parapluie. Il paraît qu’on postillonne ! It’s a joke.

Je prends un vrai choc à Mandawa, la première ville où je me pose. Les riches marchands sont partis, les routes ont été modifiées, ils vivent à Calcutta, Mumbai et là où se font les affaires, mais gardent en propriété leurs havelis. Certains sont restaurés, transformés en hôtel, comme le mien. D’autres subissent les moussons mais demeurent occupés avec un entretien minimum par des gardiens, ou squattés. Un bon nombre sont laissés à l’abandon et promis à une mort lente et prochaine.En proportion, chacun est un palais. Que de richesse passée, et surtout révolue. Certains sont donc sublimes et d’autres laissent tristes les touristes occidentaux. Pour nous ce serait simple, des conseils départementaux et régionaux, des municipalités, l’Etat, se combineraient pour remettre en état les bâtisses, les restaurer, les transformer en hôtels, musées et autres, générer un tourisme qui profiterait à la population locale, la réfection des routes, les hôpitaux, l’éducation et la santé de ma belle-mère. Nous n’avons pas les mêmes moyens, priorités ni instincts de survie. En deux jours, accompagné de Krishna, je visite Mandawa, Nawalgar (le Pogar Haveli, le plus beau pour moi), Dundlod (plus assoupie) et Fatehpur. La connexion en bus pour Mahansar ne s’est pas faite, mais de toutes façons je frise l’overdose d’havelis. Il y en a quelques autres, mais c’est comme les zèbres en safari africain, quand tu en as vu vingt, tu finis par confondre… J’aime assez cette comparaison.

Les décor et frtesques sont toujours sur les mêmes thèmes, alliant tradition mythologique et modernité.

Les marchands reviennent avec ce qu’ils ont vu dans les grandes villes, notamment le train en début d’essor. On voit donc des trains sur les frises. Et comme chacun se copie, il y a du train partout, alors que les rails sont encore loin d’arriver dans la région. Les britanniques sont représentés avec leurs casques coloniaux. Les maharajahs content fleurette à leurs maharanis. Quelques scènes olé olé. Une représentation de Jésus sur un plafond. Bref un joli bric à brac. On voit beaucoup Krishna, le 8ème avatar de Vishnu, sans doute la divinité la plus vénérée en Inde, dieu séducteur attirant les gopis (gardiennes de troupeaux) avec sa flûte (musicale la flûte).

Ganesh, celui à tête d’éléphant est aussi particulièrement représenté. Ganesh était le fils de Shiva et Parvati. Shiva, dieu de la construction et de la destruction était parti en guerre dans les montagnes. L’abandon du foyer dura 17 ans. Pendant ce temps, Parvati, sœur de Vishnu (vous suivez ?), incarnation féminine par excellence, s’était acheté une salle de bains tout confort avec douche italienne et pommeau multi-jets. Elle avait choisi le carrelage avec soin et, quand elle allait y passer quelques heures à se bichonner, elle chargeait Ganesh (son fils) de surveiller la porte et de ne permettre à quiconque d’entrer. Plusieurs fois Ganesh regarda par le trou de la serrure et il admirait la plastique de sa mère (toujours représentée avec des gros lolos bien ronds et fermes. Un jour a revint, chaud bouillant de 17 années d’abstinence, et vouluforcer la porte de la salle de bains dont on lui avait parlé. Son fils Ganesh, qu’il ne reconnut pas, l’en empêcha une fois, puis deux fois. Au bout de plusieurs fois, et habitué aux solutions expéditives, Shiva trancha la tête de Ganesh, celle-ci roula à terre jusqu’aux égouts et on ne la retrouva jamais. Comprenant sa méprise, il chargea ses sbires de prendre la première tête qu’ils trouveraient pour la mettre à la place de l’initiale. La première tête fut celle d’un éléphant. Même à l’époque, la chirurgie faisait des miracles et c’est ainsi que Ganesh retrouva vie avec sa tête de pachyderme… A peu de choses près c’est la vraie histoire.

Mon impression générale du Shekhawati est de même un grand étonnement d’imaginer tant de richesse dans une zone reculée et rurale. L’impression aussi de sortir des sentiers battus bien que cela paraisse incontournable.

Durant nos trajets, je demande à Krishna si on sait à peu près la mortalité due au Covid. Il me répond que c’est difficile. Compte tenu d’un confinement strict de plusieurs mois et de la structure sociale et salariale (économie de l’ombre), une quantité très importante de gens sont morts de faim ! et que le taux de suicides s’est considérablement accru. Je suis sur le cul. Evidemment nous ne connaîtrons jamais les statistiques. Grand classique, j’oublie ma casquette dans le bus. J’en ai une autre. Plus original, je perds mes lunettes dans un daba (restaurant local indien où les touristes ne mettent pas les pieds et où Krishna m’emmène déjeuner – 80 rps le repas complet : Chola bhatura (pois et pain frit avec légumes dans une sauce piquante), Bundi karaita (yaourt aux lentilles séchées) et Kheer (riz au lait parfumé) – prix imbattable). C’était à Fatehpur Shekhawati et je m’en rend compte dans l’atelier du père de Krishna (peintre miniaturiste) à Mandawa. Grosse angoisse, mon voyage est loin d’être terminé ! C’est comme perdre une aiguille dans une botte de foin. Papa prendre les choses en main, donne quelques coups de fil et, assez rapidement, il m’annonce que l’étui et les lunettes sont retrouvés. Le miracle du siècle ! Krishna, qui est gentil comme tout, part en moto me les chercher (3à minutes aller, idem retour). J’en serai quitte pour acheter une peinture à Papa Krishna… A propos d’achats, il faut absolument marchander dur. Ce matin, je négocie un éléphant en os de chameau annoncé 2.500 rps (grosse rigolade) à 1.000 rps. Et dans la boutique d’à-côté, j’emporte un vieux jouet en bois représentant un éléphant sur roulettes annoncé (à 1.800 rps) pour 750 rps.

Je dois changer d’hôtel, un groupe ayant réservé toutes les chambres. Je souhaite m’attarder à Mandawa pour lire, écrire et buller. Je quitte donc cet hôtel de grand charme où pourtant je déplore la tenue du personnel. Je ne demande pas à ce qu’ils soient habillés en maharajahs avec turban, tenue blanche impeccable, déférence et grosses moustaches, mais qu’au moions ils ressemblent à autre chose que les pouilleux de la rue et donnent l’impression de ne pas avoir dormi avec les mêmes vêtements que la veille. De plus, des détails sont révélateurs des priorités de l’Inde, comme le défaut chronique de soin apporté à la robinetterie, aux miroirs, parfois les draps, aux petites réparations nécessaires (ici refixer le porte-serviettes), etc. Ma théorie est la suivante. Les hébergements ne sont tenus que par les hommes. Aucune femme. Ni à la réception, ni au nettoyage, ni en cuisine. Les hommes recrutés sont assez basiques, certainement payés au lance-pierre et dorment par terre dans un fond de pièce de l’hôtel. Ils ne doivent rien comprendre des exigences de la clientèle occidentale… Je me transfère au Shekhawati Hotel, de classe moyenne, plus abordable, très sympa, où je verrai plus de monde. Notamment un couple de retraité de Cassis qui voyagent deux mois et demie pour leur énième voyage en Inde, en itinérants comme moi. Je suis invité ce soir pour manger un Tali chez un cousin de Krishna, j’emmènerai ce gentil couple avec moi. Aussi un couple de la Rochelle où ils tiennent des chambres d’hôtes. Ils ont organisé un circuit d’un mois en voiture avec chauffeur. Dans ce coin, les touristes sont essentiellement français et étonnamment italiens. Très eu d’anglais, d’allemands, etc.

Départ demain pour Bikaner.


Hôtel à Jaipur : Vijay Aryas (1.100 rps au lieu de 4.000, cherchez l’erreur). La promo est belle même si ça ne vaut pas les 4.000. Grande chambre lumineuse, salle de bains correctes, draps limites qui ont dû être blancs il y a longtemps.

Hôtel à Mandawa : Radhika Haveli (2.100 rps la nuit) dans un haveli magnifique, des chambres toutes différentes, on m’en fait visiter trois et je choisis. Toutes autour d’un grand patio, petit salon avec à gauche la grande salle de bains et à droite la chambre. Décorations et peintures murales. Un vrai charme.

2ème hôtel à Mandawa : Shekhawati Hotel (1.000 rps la nuit), façades et chambres décorées de fresques très colorées. Bon service, patio agréable.